Oudemansiella Speg.

Anal. Soc. cient. argent. 12(1): 24 (1881)

Genre (Fam. Physalacriaceae) cosmopolite comptant une dizaine d’espèces. Jadis plusieurs espèces étaient mentionnées en Afrique tropicale, mais sur base d’études moléculaires (Petersen & Hughes, 2010), ce nombre a été revu à la baisse et les espèces transférées dans le genre Hymenopellis R.H. Petersen. Seules deux Oudemansiella sont actuellement connues d’Afrique tropicale.

Sporophores à pied central et chapeau luisant mucilagineux, avec ou sans voile. Chapeau convexe, lisse, glabre, gluant ou mucilagineux, blanc pur à beige, brun-clair, brunâtre gris. Hyménophore à lamelles adnées à émarginées, blanches. Pied cylindrique, à base enflée ou non, voile partiel membraneux; anneau absent ou présent et alors fixe. Contexte mou, fibreux coriace dans la base du pied, immuable. Sporée blanche à crème, souvent abondante. Spores globuleuses à subglobuleuses, lisses, à paroi épaissie, sans pore germinatif distinct, inamyloïdes. Basides clavées, généralement 4-spores. Cheilocystides et pleurocystides présentes, lagéniformes à paroi mince. Système d'hyphes monomitique. Boucles présentes.  Revêtement piléique de type ixopalissadoderme ou ixohyméniderme. Trame des lamelles regulière.

Certains Oudemansiella et plusieurs espèces voisines dans Strobilurus et Hymenopellis (Physalacriaceae) contiennent des biomolécules intéressantes et utiles. Leurs substances anti-fongiques sont actuellement utilisées en agriculture, tout comme leurs agents inhibiteurs de la respiration (au niveau cellulaire) qui ont un intérêt dans le traitement de certains cancers chez l’homme (Petersen & Hughes, 2010).

Les Oudemansiella sont des taxons saprotrophes, principalement lignicoles de bois dur. En Afrique tropicale, seules deux espèces sont mentionnées (Pegler, 1977): Oudemansiella canarii et O. radicata. De cette dernière, le matériel a été revu et est maintenant classé sous Hymenopellis semiglabripes et H. tetrasperma. Du Haut-Katanga, il existe une récolte de Oudemansiella aff. longipes, qui est maintenant classée sous Hymenopellis africana. Six espèces de Hymenopellis sont signalées en Afrique mais aucune dont la comestibilité n’est confirmée (Petersen & Hughes, 2010). A l'inverse, Oudemansiella canarii est consommée en R.D. Congo (Walleyn & Rammeloo, 1994).

Genus (Fam. Physalacriaceae) cosmopolitan with about ten species. Formerly several species were mentioned in tropical Africa, but based on molecular studies (Petersen & Hughes, 2010), this number has been reduced and the species transferred to the genus Hymenopellis R.H. Petersen. Only two Oudemansiella are currently known from tropical Africa.

Sporophores with central stipe and mucilaginous shiny cap, with or without veil. Cap convex, smooth, hairless, slimy or mucilaginous, pure white to beige, light brown, brownish-grey. Hymenophore with lamellae adnate to emarginate, white. Stipe cylindrical with swollen or unswollen base, partial membranous veil; ring absent or present and then fixed. Context soft, fibrous tough in base of stipe, unchanging. Spore print white to cream, often abundant. Spores globose to subglobose, smooth, thick-walled, without distinct germinative pores, amyloid. Basidia clavate, usually 4-spores. Cheilocystidia and pleurocystidia present, thin-walled lageniform. Hyphae monomitic. Clamp connections present. Pileipellis an ixopalissadoderm or ixohymeniderm. Trama regular.

Some Oudemansiella and several related species in Strobilurus and Hymenopellis (Physalacriaceae) contain interesting and useful biomolecules. Their anti-fungal substances are currently used in agriculture, as are their respiration inhibiting agents (at the cellular level), which are of interest in the treatment of some human cancers (Petersen & Hughes, 2010).

Taxa in Oudemansiella are saprotrophic, mainly hardwood lignicolous. In tropical Africa, only two species are mentioned (Pegler, 1977): Oudemansiella canarii and O. radicata. Of the latter, the material has been reviewed and is now classified under Hymenopellis semiglabripes and H. tetrasperma. A collection of Oudemansiella aff. longipes from Upper Katanga is now classified under Hymenopellis africana. Six species of Hymenopellis are reported from Africa but none of which is confirmed as edible (Petersen & Hughes, 2010). Conversely, Oudemansiella canarii is consumed in D.R. Congo (Walleyn & Rammeloo, 1994).