Chlorophyllum palaeotropicum Z.W. Ge & A. Jacobs
Mycokeys 32: 77 (2018)
Référence illustrée / Illustration: De Kesel et al. (2002) (ut Chlorophyllum aff. molybdites), Guide champ. com. Bénin: 187, photo 47 & 48; Ge et al. (2018), MycoKeys 32: 75, fig. 3D.
Macroscopie – Sporophores grégaires. Chapeau 5-10 cm diam., hémisphérique à convexe puis plano-convexe, sec, mat; revêtement couvert de squamules fibrilleuses, à la marge blanc-rougeâtre (7A2) à orange brunâtre (6C3), au centre aplaties, gris brunâtre (6C2) à brun grisâtre (7D3). Hymenophore à lamelles libres, écartées du pied, serrées, blanches à blanc cassé jeunes, blanc verdâtre (26A2) à maturité; arête lisse, concolore. Pied 16-90 × 3,5-8 mm, subcylindrique, droit ou courbé, à base légèrement élargie; anneau plutôt large, mobile. Chair blanche, rosissante (7A4). Odeur fongique. Goût doux. Sporée blanc verdâtre à vert grisâtre (30B3-4).
Microscopie – Spores subglobuleuses à globuleuses, lisses à paroi légèrement épaissie, sans pore germinatif, non-tronquées, hyalines puis verdâtres, (8-)8,5-11(-12) × (6-)7-9(-10) µm, Q = 1-1,4, inamyloïdes. Basides clavées, 4-spores, 29-33 × 10-12(-15) μm. Cheilocystides clavées. Pleurocystides absentes. Revêtement piléique de type trichoderme. Anses d'anastomose présentes, mais peu fréquentes.
Ecologie – Saprotrophe, souvent proche de végétaux en décomposition (compost, fumier, sciure); jardins, pelouses, champs, prairies.
Notes – Chlorophyllum palaeotropicum diffère de C. hortense par ses basides tétrasporiques (bisporiques chez C. hortense) et les squamules fibrilleuses à la surface de son chapeau (petites squames chez C. hortense). Elle peut aussi être confondue avec Chlorophyllum globosum dont les spores sont amygdaliformes et pourvues d'un pore germinatif (apex tronqué) alors que C. palaeotropicum a des spores ellipsoïdes à globuleuses sans pore germinatif (apex arrondi).
Toutes ces espèces peuvent être confondues avec leur sosie toxique, Chlorophyllum molybdites. A l’état jeune, la distinction est très difficile sur le terrain alors qu'à maturité, les trois taxons diffèrent par la couleur de leurs lamelles et de leurs spores (blanches chez C. hortense, blanc verdâtre à vert grisâtre chez C. palaeotropicum, blanc jaunâtre à verdâtre chez C. globosum, franchement vertes chez C. molybdites).
La présence dans certaines régions, notamment au Haut-Katanga (Heinemann, 1968, 1973), de Chlorophyllum molybdites, nous incite à déconseiller de consommer C. hortense. De nombreuses illustrations de Chlorophyllum molybdites sont disponibles dans la littérature (Heinemann, 1967: 323, pl. 52, ut C. molybdites var. congolense; Pegler, 1977: 303, fig. 65; Buyck, 1994: 21, fig. 11; van der Westhuizen & Eicker, 1994: 44-45; Härkönen et al., 2003: 78, fig. 81; Gryzenhout, 2010: 32 + fig.; Sharp, 2011: 64, fig.; Härkönen et al., 2015: 86, fig. 120; 108, fig. 149).
Macroscopy – Sporophores gregarious. Cap 5-10 cm diam., hemispherical to convex, then plano-convex, dry, dull; pileipellis covered with fibrillous squamules, reddish-white (7A2) to brownish orange (6C3) on the margin, plane in the centre, brownish grey (6C2) to greyish brown (7D3). Hymenophore with lamellae free, wide apart from the stipe, tight, white to off-white when young, greenish white (26A2) when mature; ridge smooth, concolorous. Stipe 16-90 × 3.5-8 mm, subcylindrical, straight or curved, with slightly enlarged base; ring rather broad, mobile. Flesh white, pinkish (7A4). Odour fungal. Taste mild. Spore print greenish-white to greyish green (30B3-4).
Microscopy – Spores subglobose to globose, smooth, slightly thickened, without germinative pore, non-truncated, hyaline then greenish, (8-)8.5-11(-12) × (6-)7-9(-10) µm, Q = 1-1.4, inamyloid. Basidia clavate, 4-spores, 29-33 × 10-12(-15) μm. Cheilocystidia clavate. Pleurocystidia absent. Pileipellis a trichoderme. Clamp connections present, but not frequent.
Ecology – Saprotrophic, often close to decaying vegetation (compost, manure, sawdust); gardens, lawns, fields, meadows.
Notes – Chlorophyllum palaeotropicum differs from C. hortense by its tetrasporic basidia (bisporic in C. hortense) and the fibrous squamules on the surface of its cap (small scales in C. hortense). It can also be confused with Chlorophyllum globosum which has amygdaliform spores with a germinative pore (truncated apex) whereas C. palaeotropicum has ellipsoid to globose spores without a germinative pore (rounded apex).
All these species can be confused with their toxic look-alike, Chlorophyllum molybdites. In the young state, distinction is very difficult in the field, whereas at maturity, the three taxa differ in the colour of their lamellae and spores (white in C. hortense, greenish-white to greyish green in C. palaeotropicum, yellowish-white to greenish in C. globosum, frankly green in C. molybdites).
The presence of Chlorophyllum molybdites in some regions, namely in Upper-Katanga (Heinemann, 1968, 1973), makes it inadvisable to consume C. hortense. Numerous illustrations of Chlorophyllum molybdites are available in the literature (Heinemann, 1967: 323, pl. 52, ut C. molybdites var. congolense; Pegler, 1977: 303, Fig. 65; Buyck, 1994: 21, Fig. 11; van der Westhuizen & Eicker, 1994: 44-45; Härkönen et al., 2003: 78, Fig. 81; Gryzenhout, 2010: 32 + Fig; Sharp, 2011: 64, Fig; Härkönen et al., 2015: 86, Fig. 120; 108, Fig. 149).
Distribution connue / Known distribution – Paléotropicale. Bénin (De Kesel et al., 2003, ut Chlorophyllum aff. molybdites), Mali.
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